Bilan de l’année 1
L’année 2020-2021 a été pleine de rebondissements pour l’Ecole d’Après…
En Septembre :
Une première rentrée à 12 élèves (dont 6 en présentiel), avec les premières sorties et les premiers projets (exposition Robert Doisneau, world cleanup day, Journée développement durable à Caudeval !)
En Octobre :
Sorties à Lien Sauvage (Soula) sur le thème des arbres puis des animaux, visite d’une exploitation agricole, confection de torchis et visite d’une maison en auto-construction, sortie au parc de la Préhistoire à Tarascon sur Ariège… Et l’annonce par le Président que l’école (Education Nationale) va devenir obligatoire dès la rentrée 2021 avec une forte réduction de l’IEF qui passerait sur autorisation. Grosses angoisses en perspective !
En Novembre :
Arrivée de 10 élèves de plus en présentiel (les masques à l’école en ont fait fuir certains !), travaux d’écriture sur le thème des animaux avec création d’un journal collectif sur Canva, poursuite des sorties à Lien Sauvage puis nouveaux ateliers artistiques axés sur l’expression des émotions animés par Déborah à Courtauly. Sarah, qui m’avait jusque-là aidée pour la conception de certains projets différenciés, commence à animer des classes virtuelles axées sur les fondamentaux.
En Décembre :
Des ateliers artistiques puis un atelier de Noël. Le thème est « Explorer les arts ». En classe virtuelle on continue sur les fondamentaux, un des plans de travail est entièrement consacré à des projets à faire à la maison (en histoire, arts, sciences…), pour diversifier les travaux.
En Janvier (et jusqu’en juin) :
Une jolie sortie neige et observation des paysages (géographie et sciences)… Et patatras ! je me casse la jambe et me retrouve immobilisée pour 6 mois (j’en sors à peine!). Les classes virtuelles se poursuivent grâce à Sarah, je suis capable de faire des plans de travail et des corrections, des bilans, mais plus d’animer, car j’ai une infection qui me fatigue beaucoup et longtemps.
De nombreux élèves démissionnent pour diverses raisons, la principale étant la fin des présentiels et la difficulté d’organiser l’IEF dans la vie familiale. Heureusement, des ateliers artistiques sont finalement proposés aux élèves qui restent, ainsi les 7 derniers ateliers sont consacrés aux 7 couleurs de l’arc-en-ciel.
Les classes virtuelles se transforment un peu afin de travailler en projet dans chaque « discipline » (Maths, Français, Science ou Histoire) avec des projets autour de Kandinski, des extraterrestres, des volcans…
En juin, une semaine d’Anglais est organisée avec Vicky, une dynamique professeure, expérimentée et native !
L’année se finit tant bien que mal, et c’est le temps des bilans :
Ce qui s’est bien passé :
- Techniquement, nous n’avons pas eu de problèmes majeurs avec la classe virtuelle. Mais nous avons dû utiliser Zoom plutôt que la solution gratuite Big Blue Button.
- Le travail en équipe a été harmonieux.
- Nous avons réussi à fournir des plans de travail adaptés à chaque élève en fonction de son niveau et de ses besoins en différenciant nos supports. Nous avions, pour cette première année, pas moins de 7 niveaux à gérer !
- Les enfants ont apprécié les présentiels. (Et nous aussi !)
- Les enfants ont été assidus aux classes virtuelles et se sont impliqués dans leurs apprentissages. (Je publierai quelques travaux prochaînement.)
- Les contrôles académiques se sont bien passés.
- Les familles ont été séduites par notre modèle et par nos tarifs (participation libre pour cette année).
Ce qui aurait pu se passer mieux :
- Les enfants se sont peu à peu lassés des plateformes proposées qui permettaient de suivre les travaux « automatiquement ». Il y a aussi une certaine méfiance vis-à-vis des écrans, qui est à prendre en compte. Nous avons donc proposé aux familles des supports à imprimer ou des titres « éditeurs » avec envoi des travaux et correction (voire remédiation).
- Les familles ne se sont pas vraiment emparées de la plateforme « Faire et Savoir » pour réaliser des projets « d’après-midi » avec les enfants. La principale raison évoquée est que le temps passé sur les « fondamentaux » le matin ne leur laissait pas suffisamment d’énergie à consacrer à cette approche plus ludique et plus interdisciplinaire. Nous pensons que c’est dommage car pour nous l’approche par projet est vraiment celle qui donne vie aux apprentissages fondamentaux.
- Je n’ai pas pu consacrer (beaucoup) de temps à conseiller les familles dans leurs difficultés, ce sera l’un des objectifs de l’année à venir.